Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Laetitia Avia
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de monsieur le député Mustapha Laabid
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de monsieur le député Jean-Baptiste Moreau
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff

Après l’article 227‑24‑1 du code pénal, il est inséré un article 227‑24‑2 ainsi rédigé :

« Art. 227‑24‑2. – Le fait de faire à un mineur de quinze ans, des offres ou des promesses ou de lui proposer des dons, présents ou avantages quelconques, ou d’user contre lui de pressions ou de contraintes de toute nature, afin qu’il se soumette ou pratique sur lui même un acte de nature sexuelle, en utilisant un moyen de communication électronique, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à protéger les mineurs de la cyber-pédopornographie contre les demandes d’actes de nature sexuelle à distance via un moyen de communication électronique.

Les actes de nature sexuelle à distance sont de plus en plus pratiqués par des mineurs et certains adultes profitent de leur autorité ou de la naïveté du mineur, pour demander qu’il se soumette à un acte sexuel à distance. Ces actes, hautement répréhensibles, doivent faire l’objet d’une lutte acharnée contre l’exploitation sexuelle des mineurs en ligne.