- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)., n° 3995-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À la seconde phrase de l’alinéa 10, après le mot :
« économie, »
insérer les mots :
« à l’origine géographique de la main-d’œuvre en cas de recours à la sous-traitance, ».
II. – En conséquence, compléter l’alinéa 11 par les mots :
« ou l’origine géographique de la main-d’œuvre en cas de recours à la sous-traitance ».
III. – En conséquence, à l’alinéa 16, après le mot :
« économie, »
insérer les mots :
« à l’origine géographique de la main-d’œuvre en cas de recours à la sous-traitance, ».
Le présent article impose aux acheteurs publics de prendre en compte, dans les marchés publics, les considérations liées aux aspects environnementaux des travaux, services ou fournitures achetés.
Afin de renforcer la portée de cet article en termes de transition de nos modèles de production, comme l’ambitionne le titre II de la présente loi, cet amendement de précision propose d’ajouter le critère suivant aux critères environnementaux que devra prendre en compte de manière obligatoire la commande publique dans la rédaction des marchés et la sélection des appels d’offres : l’utilisation de main-d’œuvre via le recours à la sous-traitance et son origine géographique. En effet, si une entreprise titulaire d’un marché public a recours à la sous-traitance à l’étranger, cela peut induire un lourd bilan carbone. Les entreprises répondant à un marché public devront par conséquent indiquer si elles ont l’intention de recourir à la sous-traitance.