Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-France Lorho

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L'article 25 de ce texte vise à diminuer les émissions de CO2. Cette diminution passe notamment, comme indiqué dans le titre du Chapitre Ier, par une volonté affichée d'opérer une transition vers un parc de véhicules plus respectueux de l'environnement. 

D'une part il est assez mortifiant mais révélateur de constater que le programme écologique ne peut s'imposer que par la contrainte, la coercition, la sanction, les interdictions, au détriment d'un certain nombre de libertés. Ici les concessionnaires auto vont se trouver fortement pénalisés par cette mesure, au sortir d'une crise économique ou la consommation et les commerces ont été mis à mal. Pourtant, loin des mécanismes incitatifs, nombre de mesures dites "en faveur de l'écologie" sont contraignantes et entrent en contradiction avec les droits et libertés fondamentales. 

Par ailleurs, il serait naïf de croire que la transition vers un parc de véhicules "plus respectueux de l'environnement" serait un grand pas en avant pour la planète. L'analyse du cycle de vie d'un véhicule électrique révèle qu'il est en réalité plus polluant qu'un véhicule "normal". Nous avons tous été interpellés à propos de ce cimetière géant d'autolib contenant des centaines de véhicules en train de pourrir et de polluer, sur place, dans un terrain vague. A leur lancement ces véhicules étaient pourtant censés symboliser l'écologie et la transition vers un parc auto qui permettrait de purifier l'air. Quelques années plus tard à peine, pour des raisons de rentabilité, des centaines de véhicules électriques se retrouvent ainsi à l'abandon dans un terrain vague, bien loin du rêve écologique qui avait été formulé pour ce parc auto. Il apparaît fondamental de faire preuve de prudence sur ces questions. L'énoncé de principes généraux sur la question des déplacements est à double tranchant. Ces questions doivent être plus nuancées. Ce texte ne vas pas assez loin dans ce sens.