Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Pierre Henriet
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Céline Calvez
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Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Yves Blein
Photo de madame la députée Sylvie Charrière
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de monsieur le député Pacôme Rupin
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de monsieur le député Bruno Studer
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars

Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :

« Lorsque les contraintes techniques, architecturales, patrimoniales ne permettent pas d’atteindre la classe E au sens de l’article L. 173‑1-1, les bâtiments ne sont pas soumis à l’obligation d’audit énergétique mentionnée au premier alinéa. »

Exposé sommaire

Le présent amendement a pour objet de tenir compte des spécificités du bâti ancien patrimonial en coordonnant le champ de l’article L.111-10-4-1du code de la construction et de l’habitation avec celui de l’article 40 du présent projet de loi.

Les résultats de l’étude BATAN, financée par le ministère de la transition écologique révèlent que les outils et les logiciels conventionnels utilisés pour la construction neuve ne sont pas adaptés pour mesurer les atouts du bâti traditionnel en matière de performance énergétique : il existe ainsi un écart de 1.5 à 5 entre la consommation réelle et la consommation théorique mesurée par les outils conventionnels.

Très peu d’études réalisées montrent l’efficience des différents systèmes d’isolation mis en œuvre dans le bâti ancien – c’est-à-dire le rapport coût/efficacité prenant en compte le temps long du bâti. A titre d’exemple, il convient de constater aujourd’hui les effets néfastes des rénovations faites dans les années 1970-1990 sur les pans de bois, avec des techniques « modernes » (doublages en Placoplatre, sols plastiques, isolations en laine de roche et polystyrènes). Ces bâtiments qui étaient restés sains durant plusieurs siècles se sont dégradé de manière impressionnante en une quarantaine d’années, engendrant aujourd’hui des coûts très important pour leurs propriétaires

         Dans ce contexte, l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments anciens appelle une approche spécifique et globale telle que promue par le projet CREBA pour tenir compte à la fois des enjeux techniques, énergétiques et patrimoniaux. Aussi, l’objectif global de « basse consommation » doit être modulé selon les exigences techniques et architectures révélées par le diagnostic et propres à chaque cas.