Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Éric Woerth
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Rédiger ainsi la première phrase de l’alinéa 3 :

« Dans le cas des produits agricoles, sylvicoles et alimentaires, l’affichage prend en compte la valeur nutritionnelle des produits ainsi que toutes les externalités environnementales des systèmes de production évaluées scientifiquement, notamment le stockage de carbone, l’impact sur la biodiversité et l’ensemble des services environnementaux liés à la valorisation de l’herbe. »

Exposé sommaire

Cet affichage environnemental ne sera sincère, fiable et véritablement utile à la lutte contre le changement climatique que s’il repose sur une méthodologie robuste et multi-critère, permettant au consommateur d’être éclairé sur les différentes externalités environnementales (émissions de GES, stockage de carbone, préservation de la biodiversité, de la qualité de l’eau, limitation des risques d’incendies et d’érosion, etc…) des produits qu’il consomme, à l’intérieur de leur catégorie et en fonction de la valeur nutritionnelle des produits (comparer une pièce de bœuf et un paquet de chips n'aurait, par exemple, aucun sens !).

Les services environnementaux rendus par les services herbagers, non reconnus par la méthode de l’Analyse du Cycle de Vie, doivent notamment être pris en compte.

En effet, un affichage centré uniquement sur l’impact des biens et services en matière d’émissions de gaz à effets de serre n’aurait qu’un intérêt limité pour accompagner les consommateurs vers une alimentation plus durable : c’est bien la durabilité du système agricole dans son ensemble, qui doit être évaluée.

Cet amendement a été travaillé avec INTERBEV.