Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Après l’alinéa 4, insérer les deux alinéas suivants :

« a bis) Le même I est complété par un 9° ainsi rédigé :

« « 9° Ou provenant d’une filière de production dont au moins 80 % de la production est réalisée en autonomie sur l’exploitation et provenant d’animaux ayant accéder au pâturage pendant une période d’au moins cinq mois. » ; »

Exposé sommaire

Amendement de repli.

Les professionnels de la filière de l’élevage et des viandes françaises et les ONG environnementales avec lesquelles ils travaillent en concertation depuis plusieurs années, partagent plusieurs consensus en matière de « durabilité » du système de production des viandes rouges, en France.

Professionnels comme ONG considèrent, notamment, que les principaux critères de durabilité d’une exploitation d’élevage sont sa capacité à fonctionner en « autonomie », donc à limiter au maximum les achats d’intrants (alimentation du troupeau, …) et la durée de pâturage des animaux.

En France, l’autonomie fourragère des exploitations d’élevage de ruminants fait partie des spécificités et des principaux atouts de notre modèle : en moyenne, 60 % de l’alimentation fournie aux bovins est produite par l’éleveur, sur son exploitation. Ce taux s’élève même à 80 % pour les cheptels allaitants.

Et tous les animaux sortent au pâturage au cours de leur vie.

C’est donc pour valoriser ces atout du modèle d’élevage français, mais aussi pour engager largement les éleveurs dans une amélioration de leurs pratiques sur ces plans - dans une logique de transition agroécologique – que le présent amendement vise à intégrer ces critères cumulatifs d’autonomie des exploitations et de durée minimale de pâturage dans la liste des critères d’éligibilité aux « 50 % d’approvisionnement en produits durables » des restaurants collectifs dont les personnes morales de droit public ont la charge, fixés par la loi EGALIM.

Cet amendement a été travaillé avec INTERBEV.