Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
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Photo de monsieur le député Gérard Menuel
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Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
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Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
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Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
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Photo de monsieur le député Fabrice Brun
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Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
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Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Robert Therry

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conséquences de l’électrification des flottes publiques et privées sur l’ensemble de la filière automobile.

Exposé sommaire

La politique menée par le Gouvernement en termes de verdissement du parc automobile consiste à supprimer à terme l’ensemble des véhicules thermiques et à les remplacer par des véhicules électriques.

La présente loi conforte et renforce cet objectif, largement amorcé par la Loi d’Orientation des Mobilités et les dernières lois des finances : verdissement des flottes publiques, ZFE excluant progressivement les véhicules thermiques, resserrement des critères de bonus, alourdissement du malus, etc.

Si les enjeux écologiques sont certes incontestables, il est regrettable que cette politique soit menée sur leur seule base.

Les véhicules ne sont en effet pas les seuls concernés.

Il s’agit d’une filière, , de métiers, d’hommes et de femmes, de territoires.

L’électrification du parc automobile a un impact significatif sur l’ensemble des professionnels de la filière aval de l’automobile, qu’il s’agisse d’entretien, de réparation, de carburant ou de stationnement (liste non-exhaustive).

500 000 emplois, 150 000 entreprises et 60 000 jeunes en formation sont concernés.

Quelles différences entre l’entretien d’un véhicule thermique et d’un véhicule électrique ? En termes de nombres d’emplois ? De formation ? De modèle économique ?

Quelles différences en termes d’approvisionnement en énergie ? Quel maillage territorial ? Comment accompagner les salariés et les chefs d’entreprises (des TPE pour beaucoup) dans ces évolutions ?

L’évolution des filières, des métiers, des emplois est un enjeu qui doit mobiliser la puissance publique au moins autant que la dimension écologique.

Il s’agit également d’un enjeu d’aménagement du territoire. Les stations-services en zone rurale assurent un rôle de commerce de proximité. Les parcs de stationnement sont amenés à proposer des bornes de recharge. La modification de la zone de chalandise d’un garagiste-réparateur est modifiée du fait de l’évolution de son modèle économique. Etc.

Toutes ces évolutions doivent être anticipées, l’électrification du parc ne pouvant se limiter à un changement de motorisation.

Il appartient à la représentation nationale de s’assurer que l’ensemble des impacts (sociaux, économiques, aménagement du territoire, formation, …) sont pris en compte par le Gouvernement.

Tel est l’objectif du présent amendement, qui vise à demander au Gouvernement de remettre un rapport sur les conséquences de l’électrification du parc automobile, public et privé, sur l’ensemble de la filière automobile.