Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Sylvain Brial
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Martine Wonner

À l’alinéa 4, après le mot :

« quotidiennes »,

insérer les mots :

« , dont le nombre précis est défini par décret, ».

Exposé sommaire

L’article 36 du présent projet de loi vise à interdire l’exploitation de services aériens sur des liaisons intérieures au territoire national, dès lors qu’un trajet alternatif, par un autre moyen de transport collectif, moins émetteur de CO2, existe en moins de 2h30.

S’il est essentiel d’accompagner la transition écologique du secteur aérien, il est à craindre qu’une mise en œuvre trop rapide de ce type de mesures, sans moyens adéquats pour relancer le ferroviaire en France, ne se traduise par des écueils et des difficultés tant pour la filière aéronautique française que pour les territoires et les citoyens concernés.

Force est de constater que le ferroviaire n’est pas, en l’état, à même d’absorber le report conséquent de passagers que cette mesure va entraîner et de répondre à la multiplicité des besoins en mobilités.   À titre d’exemple, en 2019, le trafic passager de la ligne aérienne entre Bordeaux et Orly était encore de 566.000 passagers.

Certaines initiatives sont à saluer tel que le travail actuellement engagé conjointement par Air France et la SNCF afin d’améliorer la qualité de l’offre intermodale air/fer dans les aéroports équipés de gares TGV.

Toutefois, le développement de l’intermodalité ne suffira pas à résoudre le manque d’investissement chronique dont souffre nos liaisons ferroviaires, comme le démontre la dégradation progressive de la desserte sur l’ensemble du territoire.

Aussi, cet amendement vise à garantir le caractère suffisant des alternatives ferroviaires concernées par l’article 36.