Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Bernard Bouley
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger
Photo de monsieur le député Julien Aubert

Compléter l’alinéa 9 par la phrase suivante :

« Les surfaces non bâties à usage agricole, naturel ou forestier, ne sont pas considérées comme artificialisées. »

Exposé sommaire

Les fonctions du sol sont très variées, cela a pour conséquence qu’un simple changement d’usage peut affecter très facilement une partie des fonctions (par exemple le stockage de carbone). Or il y a un risque de voir s’opposer différentes fonctions du sol, comme la production alimentaire et le stockage de carbone, dans le cadre du défrichement par exemple.

Il serait contre-productif de créer une hiérarchie des fonctions du sol, plus particulièrement entre les usages naturels, agricoles et forestiers, tant que les terres ne sont pas imperméabilisées, notamment du fait de l’édification de constructions.

Considérer les changements d’usage comme de l’artificialisation serait illogique, et ferait perdre de vue l’objectif premier de la mesure : lutter contre la destruction des terres par leur urbanisation et imperméabilisation.

Cet amendement vise à ajouter à la définition existante que « Les surfaces non bâties à usage agricole, naturel ou forestier, ne sont pas considérées comme artificialisées », afin d’éviter tout ambiguïté en sortant les surfaces de pleines terres de la définition, et ce, quelque soit leur usage.