Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 67 prévoit des sanctions pénales aggravées pour les faits prévus notamment aux articles L. 173‑1 et L. 173‑2 en cas d’exposition « à un risque immédiat d’atteinte grave et durable » à la faune, la flore, ou la qualité de l’eau.

Cette notion relève de l’appréciation du juge et crée une grande insécurité juridique pour de nombreuses entreprises de bonne foi qui, compte tenu de l’environnement juridique extrêmement complexe dans lequel elles doivent évoluer dans notre pays, peuvent se retrouver momentanément et involontairement en situation de non-conformité vis-à-vis de certaines prescriptions réglementaires.

Ainsi, une entreprise qui ne ferait que dépasser de manière involontaire un seuil de consommation énergétique pourrait se retrouver en situation d’exploitation sans autorisation pouvant faire l’objet d’une condamnation sur le fondement de cet article.

De surcroît, cette initiative législative paraît prématurée et source d’incohérence avec le droit européen, qui est en pleine évolution sur cette question. En effet, la Commission européenne vient d’ouvrir une consultation sur la révision à venir de la directive de 2008 sur la protection de l’environnement par le droit pénal, entrainant de futurs aménagements dans notre propre droit.

Cet amendement vise donc en conséquence à supprimer cet article, source d’un fort risque juridique, et en outre incohérent avec les travaux en cours au niveau européen pour la protection de l’environnement par le droit pénal.