Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Dominique Potier
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Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
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Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Pour atteindre les objectifs de part modale du vélo de 9 % en 2024 et 12 % en 2030, tels que définis respectivement par le Plan vélo et la Stratégie nationale bas carbone, l’État se fixe pour objectif d’accompagner les collectivités territoriales dans la création d’infrastructures cyclables sur leur territoire. Cet accompagnement est mis en cohérence avec les besoins identifiés pour atteindre les objectifs précités, en s’appuyant notamment sur les scénarios étudiés par l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie.

Exposé sommaire

Cet amendement, proposé par le Club des élus nationaux pour le vélo, la FUB, le Club des villes et territoires cyclables et Vélo et territoires, vise à relever le montant des investissements publics dédiés au  financement des infrastructures cyclables, en complément des investissements menés par  les collectivités territoriales.

L’objectif que s’est fixé la France lors de l’annonce du plan vélo national en 2018 est  d’atteindre une part modale de 9% en 2024, soit un triplement par rapport à aujourd’hui. Pour  ce faire, le Gouvernement s’est doté d’un Plan vélo financé par un fonds de 350 millions  d’euros en sept ans, soit 50 M€ par an.

En seulement 2 années, 61% de l’enveloppe initiale  a déjà été consommée, ce qui souligne que le calibrage initial n’est plus à la hauteur des enjeux.

Or, bien que les efforts financiers réalisés ces dernières années méritent d’être soulignés, la  tendance des investissements actuels ne permet pas d’atteindre ces objectifs. Le  développement du vélo a changé d’échelle ces dernières années, et encore plus ces derniers  mois. Cette dynamique nécessite d’être accompagnée, comme en témoigne l’engouement  pour les appels à projet Vélo et territoires.

La réalisation de l’objectif de 9% de part modale en 2024 nécessite donc de suivre une  trajectoire volontariste qui vise le développement du vélo dans tous les territoires et auprès  de tous les publics. En effet, avec un budget moyen de 8€ par an et par habitant (dont  0,75cts€/an/habitant issus du plan vélo), les estimations de l’ADEME montrent que la part modale du vélo n'atteindra que 3,5% en 2030 avec de très fortes disparités territoriales entre  les grands centres urbains, les zones périurbaines et les zones rurales.

L’effort d’investissement doit donc être renforcé selon les recommandations de l’ADEME  pour atteindre 30€/hab/an et porter le montant du fonds vélo à 500M€ par an (7,5€/an/habitant).