Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de monsieur le député Christophe Jerretie

Substituer aux alinéas 7 à 9, les six alinéas suivants :

« 1° À compter du 1er janvier 2022, les exploitants compensent 25 % de leurs émissions ;

« 2° À compter du 1er janvier 2023, les exploitants compensent 40 % de leurs émissions ;

« 3° À compter du 1er janvier 2024, les exploitants compensent 50 % de leurs émissions ;

« 4° À compter du 1er janvier 2025, les exploitants compensent 60 % de leurs émissions ;

« 5° À compter du 1er janvier 2026, les exploitants compensent 80 % de leurs émissions ;

« 6° À compter du 1er janvier 2027, les exploitants compensent 100 % de leurs émissions.

Exposé sommaire

L’article 38 du présent projet de loi vise à introduire dans le droit national une obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre sur les vols domestiques métropolitains.

 

La mesure envisagée entrera en vigueur progressivement à compter du 1er janvier 2022, alors même que le transport aérien traverse une crise sans précédent en raison de la pandémie de la COVID-19 et qui entraîne une baisse de chiffre d’affaires inédite pour les compagnies aériennes.

 

Le présent amendement vise donc à décaler l’entrée en vigueur de ce dispositif selon un échéancier beaucoup plus progressif s’étalant du 1er janvier 2022 (compensation de 25 % des émissions) au 1er janvier 2027 (compensation de 100 % des émissions), ceci afin de laisser un temps d’adaptation nécessaire pour ces structures, sachant que les prévisions actuelles n’anticipent pas de retour à des échanges aériens au niveau pré-crise avant 2024 au mieux et 2029 au pire.