Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
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Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
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Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’offre alimentaire dans les territoires. Le rapport envisage notamment la création d’un indicateur territorial de l’offre alimentaire, outil d’aide à l’élaboration de la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat, évaluant la nature et la qualité de l’offre de produits alimentaires dans les territoires, notamment en termes de densité des commerces, de qualité nutritionnelle et de provenance des produits proposés, et de proportion de produits frais, locaux ou bénéficiant d’un label de qualité.

Exposé sommaire

Cet amendement de repli du groupe Socialistes et apparentés attire l’attention du gouvernement sur la nécessité de mesurer plus efficacement, et aussi finement que possible les besoins des territoires, notamment les plus fragiles, en matière d’alimentation et de bien-manger, et donc de mieux cibler les politiques publiques.

 

Le développement du bien-manger dans les territoires est l’un des axes structurants des futures politiques de l’alimentation. Aujourd’hui, nous le savons, il existe des espaces, des quartiers, des communes, moins bien desservies en produits frais, locaux ou de qualité. La précarité alimentaire est tout autant sociale (trois fois plus d’enfants d’ouvriers en surpoids que d’enfants de cadres en 2017, selon la DREES) que géographique.

 

Les solutions existent, elles sont variées (zones franches, soutien aux associations, planification, contrats de territoires, tiers-lieux) : encore faut-il connaître la localisation et la nature du problème.

 

Dans les territoires, notamment par l’intermédiaire des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) des initiatives sont déjà en cours pour cartographier l’offre alimentaire. Le présent amendement propose d’établir une méthodologie commune, qui pourra être proposée aux collectivités compétentes.

 

Plus qu’un outil de remontée des données permettant une élaboration plus fine de la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat, cet indicateur peut devenir un levier d’équité sociale.