Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

La loi n° 2020‑105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi dite AGEC) prévoyait déjà la mise en place d’un dispositif d’affichage environnemental des produits et des services. L’article prévoyait un dispositif d’affichage environnemental sur une base volontaire et une expérimentation de 18 mois, conduite par l’ADEME. Cette expérimentation avait pour objectif de déterminer les méthodes les plus pertinentes pour déployer un affichage environnemental harmonisé.

L’article premier de la présente loi souhaite faire ressortir « l’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre des biens et services sur l’ensemble de leur cycle de vie ». Or l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour les produits alimentaires via l’outil de l’Agribalyse (développé par l’ADEME) est basé sur l’impact environnemental au kilo et ne reflète donc pas la complexité des produits alimentaires (cette méthodologie aurait même plutôt tendance à favoriser les produits issus de systèmes de production intensifs étrangers comme les feedlot plutôt que les élevages français en pâturage.)


D’après la FNSEA et suivant cette méthodologie, un kilogramme d’huile de palme obtiendrait un score environnemental moins impactant qu’un kilogramme d’huile de colza ou de tournesol.

Par ailleurs, la méthodologie de l’ACV ne prend pas en considération les externalités positives de l’élevage, notamment la captation carbone ni les conditions de production, l’impact social ou encore la provenance des produits. Par conséquent, un affichage ne prenant pas en compte l’ensemble de ces critères ne saurait donner une information complète au consommateur sur le produit acheté.

Le présent amendement vise donc à supprimer cet article.