Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – Le troisième alinéa du VI de l’article 302 bis K du code général des impôts est ainsi modifié :

Destination finale du passager :Passager voyageant dans un jet privé dit « aviation d’affaire »Passager pouvant bénéficier, sans supplément de prix, de services à bord auxquels l’ensemble des passagers ne peut accéder gratuitementAutre passager
Destination à moins de 2200km (France, un autre État membre de l’Union européenne, un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen, la Confédération suisse, pays du Maghreb)360 €180 €30 €
Destination à plus de 2200 km1 200 € 400 € 60 €

II. – Cette modification entre en vigueur au plus tard le 31 décembre 2022.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à instaurer une éco-contribution renforcée sur le secteur aérien.

Par sa mesure SD-E1, la CCC demandait précisément à Adopter une écocontribution kilométrique renforcée sur le secteur de l'aérien. La rédaction de cet article est à la limite du ridicule : d'énormes conditions sont posées, avant une "éventuelle" mise en place d'une telle taxe.

L'article n’engage à rien du tout, le gouvernement a prévu toutes les possibilités pour échapper à la mise en place d’une écocontribution renforcée, mais il donne l’impression qu’il a pris en compte cette demande et qu’elle est simplement bloquée par le contexte de crise.

Pourtant, le secteur aérien constitue la première source de croissance des émissions de CO2 françaises ces 10 dernières années, mais continue de bénéficier d'avantages fiscaux. les rares taxes mises en place, comme l'écocontribution instaurée en 2019, sont à des pourcentages bien trop bas pour être efficaces.

Le secteur de l'aérien a largement bénéficié de fonds lors du plan de relance : il est temps d'organiser la bifurcation écologique. Cet amendement, issu d'une proposition du RAC, reprend donc la rédaction de la CCC pour renforcer l'écocontribution kilométrique sur le secteur de l'aérien.