Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de madame la députée Nathalie Serre

Au titre du projet de loi, substituer aux mots :

« renforcement de la résilience »

les mots :

« renforçant notre résistance ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à modifier le nom du projet de loi proposé.

J'attire votre attention sur la formulation actuelle. L'objectif ici dans cette commission spéciale est d'impliquer nos concitoyens à agir contre le dérèglement climatique.

Toutes les propositions formulées ne font pas l'unanimité et l'examen parlementaire permettra d'ailleurs d'en faire état.

Néanmoins pour y arriver, le législateur a besoin de toucher le maximum d'audience. Cela parait être évidence mais il est toujours utile de le rappeler aux prémices des débats.

Or, deux remarques à la formulations actuelle :

D'une part, la formulation actuelle n'est pas compréhensible.

Il serait même intéressant d'interroger les membres de cette commission spéciale sur la définition du mot résilience.

A vouloir transgresser les codes pour se démarquer d'un vieux monde sur lequel reposerait tous les maux, il ne faudrait pas perdre de vue notre objectif initial qui est d'impliquer le maximum de personne dans le combat contre le dérèglement climatique.

D'autre part, la formulation choisie n'est de toute évidence pas la bonne. A moins d'être cynique...

Le choix sémantique doit nous interpeller.

En matière d'écologie, utiliser ce terme de résilience revient à la capacité qu'à un écosystème pour revenir à son équilibre originel à la suite d'un événement ponctuel détruisant la biomasse. Or, le législateur dans ce projet de loi n'a pas l'intention d'expliquer que le dérèglement climatique est un phénomène ponctuel. En tout cas, ce n'est pas la conception chez Les Républicains.

On peut également utiliser ce terme de résilience en psychologie. Le sens diverge, car il s'agit là de retrouver un équilibre suite à une perturbation.

Subtile mais différents car cela suppose que l'équilibre n'est pas forcément le même qu'à notre situation initiale selon la tournure.

C'est la raison pour laquelle, il est proposé d'utiliser le terme de résistance. Au delà de la compréhension pour les français, utiliser ce terme fait référence à la capacité qu'à un écosystème à encaisser une perturbation durable sans constater un fonctionnement trop altéré de notre mode de vie.

Notre conviction, c'est qu'il faut utiliser tous les modes vertueux possibles afin de fonctionner le plus normalement malgré la perturbation.

Notre solution n'est pas d'enlever tous les camions des routes pour lutter contre le dérèglement climatique mais plutôt de les rendre moins voire plus du tout, émetteur de GES.

Contrairement à l'utilisation du terme résilience qui suggère de retrouver la situation avant crise ou de trouver un nouvel équilibre, qui s’apparente davantage à une idée de décroissance.