Fabrication de la liasse

Amendement n°CL44

Déposé le vendredi 24 septembre 2021
Discuté
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

« Dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif à la lutte contre les abus médicaux liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, notamment dans le cadre des transitions de genre souhaitées. Ce rapport indique notamment la façon de faire évoluer le code de déontologie médicale pour y introduire un principe de non-discrimination liée à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre dans la prise en charge médicale.

« Il peut faire l’objet d’un débat dans les conditions prévues par les règlements des assemblées parlementaires. »

Exposé sommaire

Cet amendement reprend une recommandation de la mission d'information relative aux thérapies de « conversion », conduite par Bastien Lachaud et Laurence Vanceunebrock, qui soulignait la nécessité de lutter contre les abus médicaux et de préconiser un meilleur encadrement de l’activité des professionnels de santé en la matière.

La mission d'information proposait en effet de modifier l’article 7 du code de déontologie médicale concernant la non-discrimination des patients, aujourd’hui codifié à l’article R. 4127-7 du code de la santé publique, afin d’y introduire explicitement la non-discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre dans la prise en charge médicale.

Cette recommandation est d'abord issue du témoignage de plusieurs associations représentant des personnes trans faisant état de médecins pratiquant des thérapies de « conversion » en se parant de leur légitimité médicale. Ces pratiques entâchent toute la profession et doivent être sévèrement réprimées.

Lors de la mission, Anne-Marie Trarieux, présidente de la section « éthique et déontologie » du Conseil national de l’ordre des médecins, avait préconisé l'évolution du code de déontologie médicale.

Une telle évolution relevant du pouvoir réglementaire du gouvernement, comme d'ailleurs celui de le mettre concrètement en application au travers de programmes d'information et de contrôle, nous souhaitons qu'il remette un rapport au Parlement sur la lutte contre ces abus médicaux liés à l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, afin de mieux encadrer la pratique des professionnels et prévenir concrètement ces dérives.