- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni et plusieurs de ses collègues donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (288)., n° 4042-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Demander à des médecins de ville, des praticiens qui nous connaissent, qui nous voient naitre, grandir, vieillir, qui nous accompagnent dans nos moments les plus douloureux, avec une empathie sans égale, de mettre fin à la vie de patients plutôt, que, comme il l'a fait parfois depuis toute une vie, de l'accompagner, de le soulager, de lui porter secours, comme il l'a juré en prêtant serment : "Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."
Même la décision collégiale de pratiquer une euthanasie médicalement assistée dans un délai tellement réduit qu'il ne permet aucune prise de recul réelle, n'est pas de nature à éviter les dérives observées dans d'autres pays, telle la Belgique.
C'est pourquoi cet amendement vise la suppression de cet article.