- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni et plusieurs de ses collègues donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (288)., n° 4042-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
Le 2° de l’article L. 1110‑5-2 du code de la santé publique est complété par les mots : « , si la situation clinique l’exige ».
Il convient de maintenir pour le bénéfice du patient l’équilibre de la loi de 2005 qui permet au patient, premier responsable de sa santé de prendre les décisions afférentes avec le professionnel de santé. Il bénéficie de la compétence des professionnels qui peuvent évaluer si la situation clinique requiert effectivement « un traitement à visée sédative et antalgique provoquant une altération profonde et continue de la vigilance jusqu’au décès » associé à l’arrêt de l’ensemble des traitements de maintien en vie. L’association systématique de la sédation continue avec l’arrêt des traitements risque notamment d’occulter un temps souvent précieux de communication du patient avec ses proches.