- Texte visé : Texte n°4042, adopté par la commission, sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni et plusieurs de ses collègues donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (288)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Le chapitre Ier du titre Ier du livre Ier de la première partie du code de la santé publique est ainsi modifié :
I. Au quatrième alinéa de l’article L. 1111‑6, après le mot « s’assure » est remplacé par les mots : « a l’obligation de s’assurer » ;
II. - L’article L. 1111‑11 est ainsi modifié :
1° à la première phrase du cinquième alinéa, après la première occurrence du mot : « conditions », sont insérés les mots : « d’obligation » ;
2° au sixième alinéa, le mot : « informe » est remplacé par les mots : « a l’obligation d’informer ».
Le présent amendement vise à introduire une obligation d’information sur les directives anticipées et la possibilité de désigner une personne de confiance.
Le durcissement du cadre existant apparaît aujourd’hui nécessaire car trop mal connu des patients. Au demeurant, ces deux dispositifs sont encore trop peu utilisés par le personnel médical.
Dans le cas des Ehpads, cette obligation d’information doit d’autant plus être renforcée, en remettant aux résidants, dès leur arrivée, le formulaire des directives anticipées conforme au modèle de l’arrêté du 3 août 2016 et le formulaire de désignation de la personne de confiance conforme à l’annexe 4‑10 du Code de l’action sociale et des familles.