- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni et plusieurs de ses collègues donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (288)., n° 4042-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Substituer à la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L 1111-11 du code de la santé publique les
dispositions suivantes :
« Le premier volet des directives anticipées s’applique à une personne en bonne santé, qui n’est pas
atteinte d'une maladie grave et incurable, au cas où elle ne serait plus en état d’exprimer sa volonté dans le
futur, du fait d’une altération de ses capacités intellectuelles.
Il décrit, sous forme d’acte authentique, les choix de la personne concernant les abstentions et les
limitations ou arrêts des traitements qui lui seraient appliqués dans cette situation. »
Cet amendement inspiré des recommandations du rapport Professeur Sicard, ancien président du CCNE,
vise la personne en bonne santé qui se projette dans l’avenir et envisage de manière générale les
traitements thérapeutiques qui pourraient lui être prodigués en cas d’altération de ses capacités
intellectuelles. La rédaction du premier volet de ces directives répondrait aux critères des titres
authentiques de l’article 1317 du code civil.