- Texte visé : Proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion des finances publiques, n° 4110 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d’examiner la proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion des finances publiques et la proposition de loi portant diverses dispositions relatives au Haut Conseil des finances publiques et à l’information du Parlement sur les finances publiques ainsi que la proposition de loi organique et la proposition de loi relatives aux lois de financement de la sécurité sociale
Après l’alinéa 30, insérer les quatre alinéas suivants :
« XIII. – Le président ou le rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale et du Sénat peut saisir le Haut Conseil des finances publiques sur les conséquences financières de toute disposition du projet de loi de finances de l’année.
« Le Haut Conseil des finances publiques rend un avis à la commission des finances de l’assemblée demanderesse dans les deux semaines à compter de la saisine.
« XIV. – Le président ou le rapporteur général de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale et du Sénat peut saisir le Haut Conseil des finances publiques sur les conséquences financières de toute disposition du projet de loi de financement de la sécurité sociale de l’année.
« Le Haut Conseil des finances publiques rend un avis à la commission des affaires sociales de l’assemblée demanderesse dans les deux semaines à compter de la saisine. »
L’article 11 de la présente proposition de loi organique crée un pouvoir général de sollicitation des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes au profit des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat. Les députés démocrates saluent cette volonté de donner au Parlement les moyens d’exercer ses missions constitutionnelles de vote de la loi, de contrôle de l’action du Gouvernement et d’évaluation des politiques publiques.
Toutefois, le Haut Conseil des finances publiques n’entre pas dans cette catégorie, étant défini comme un « organe indépendant placé auprès de la Cour des Comptes ». En conséquence, et afin de renforcer l’information du Parlement, le présent amendement crée un droit pour les présidents et rapporteurs généraux des commissions des finances la possibilité de saisir le HCFP sur une disposition du projet de loi de finances - droit déjà offert au Gouvernement qui dispose pour sa part de l’administration.
Par miroir, le présent amendement ouvre le même droit aux présidents et aux rapporteurs généraux de la commission des affaires sociales pour le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.