Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya

Philippe Benassaya

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Éric Pauget

Éric Pauget

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart

Laurence Trastour-Isnart

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Stéphane Viry

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo

Fabien Di Filippo

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine

Emmanuelle Anthoine

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras

Valérie Bazin-Malgras

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Jacques Cattin

Jacques Cattin

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger

Yves Hemedinger

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Josiane Corneloup

Josiane Corneloup

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète

Supprimer cet article. 

Exposé sommaire

Cet amendement vise à supprimer l’article 5 de ce projet de loi, qui vient apporter des contraintes supplémentaires au régime de la détention provisoire.

En effet, au-delà de huit mois de détention provisoire, il est donc prévu d’imposer une motivation spéciale pour recourir à cette détention en lieu et place d’un moyen de surveillance électronique.

Les tragédies que nous avons rencontrées ces dernières semaines le prouvent : la surveillance électronique est inefficace contre les individus les plus violents et les plus dangereux.

Notamment en ce qui concerne les violences conjugales, ce qui empêche les victimes d’aller porter plainte contre leur bourreau, contre celui qui les harcèle, ou qui les rackette, c’est la peur des représailles : qu’il sorte du poste de police en attendant le jugement et qu’il vienne se venger, rendre sa propre justice par la violence et la folie.

Contre cela, un dispositif anti-rapprochement ou de surveillance électronique ne peut rien. Seule la détention provisoire est réellement efficace. Pourquoi limiter cette détention provisoire, quand on sait que déjà, la durée passée en détention provisoire est déduite du temps de peine restante à purger ?

Il est donc proposé d’en rester au régime actuel et de ne pas restreindre un peu plus l’usage de la détention provisoire.