Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan

I. - À partir du 1er janvier 2022, l’État peut autoriser à titre expérimental et pour une durée de trois ans, dans les territoires d’Outre-mer, l’instauration d’une mesure d’exonération des charges sociales générées par le contrat d’emploi pénitentiaire, au profit des donneurs d’ordre identifiés au 2° de l’article 719‑3 du code de procédure pénale.

II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

L'activité professionnelle la plus attractive -car gage d'apprentissage pour les prisonniers- est celle portée par les concessionnaires ou donneurs d'ordre privés. 

Ces derniers sont autorisés à installer de véritables ateliers équipés dans l'enceinte de l'établissement pénitentiaire, avec tous les supports associés. 

Toutefois, bon nombre de sociétés renoncent encore à y recourir, de peur que leur image de marque ne soit écorchée. 

Le présent amendement vient proposer un dispositif expérimental d'incitation fiscale pour les Outre-mer, de manière à renforcer l'offre d'emploi au sein de ces établissements. Il vise enfin à  offrir aux prisonniers ultramarins de meilleures conditions de réinsertion.