- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Fabien Matras et plusieurs de ses collègues visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers (3162)., n° 4154-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Cet amendement vise à supprimer l’article 31 qui prévoit une expérimentation d’un numéro unique d’appel d’urgence.
Des modèles expérimentaux existent déjà sur le territoire et avant d’en envisager d’autres il apparaît pertinent d’en faire le bilan en premier lieu (regroupement du Samu et des Pompiers existe dans 18 départements, le Service d’Accès aux Soins avec 22 sites pilotes en cours cours de déploiement).
De plus, plusieurs données révèlent qu’un numéro unique d’appel d’urgence ne garantirait pas une meilleure prise en charge des patients :
- Une étude européenne récente (EUROCALL, 21 centres d’appels de 11 pays) montre un délai d’accès à un professionnel de santé trois fois plus long lors de l’existence d’un numéro unique « santé-pompiers » par rapport à un numéro dédié à la « santé ».
- Proposer un seul numéro d’urgence entraine un sur-engagement des ambulances comme on peut le constater dans les modèles étrangers disposant d’un numéro unique
- Enfin, mettons en avant le risque que certains patients soient réticents à l’idée d’appeler un numéro unique par crainte que la police se déplacent, notamment dans des cas de prise en charge d’overdose