- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Fabien Matras et plusieurs de ses collègues visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers (3162)., n° 4154-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de l’alinéa 8, substituer aux mots :
« six mois »
les mots :
« un an ».
L'alinéa 4 du présent article rappelle bien la fonction de ces enregistrements audiovisuels, lesquels ont reçu pour finalité de prévenir les incidents au cours des interventions des secours, mais aussi de permettre la constatation des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves.
Dans ces conditions, le délai de 6 mois de conservation de l'enregistrement ne semble pas adapté. En premier lieu, compte tenu des délais réservés par la loi pour permettre aux victimes et aux personnes y détenant intérêt de porter plainte (3 ans pour des faits de coups et blessures à titre d'illustration), il est nécessaire de prolonger la durée de la conservation et de la porter à 1 an. Délai qui s'avère plus raisonnable.
En outre, ce délai nouveau porté à 1 an, permettra d'atteindre le second objectif visé à l'alinéa 4, à savoir l'utilisation de ces enregistrements à des fins de formation et de pédagogie des agents. Le délai initial de 6 mois, compromettrait fortement sa réalisation.