Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door

L’article L. 227‑2 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

1° Les mots : « de six mois » sont remplacés par les mots : « d’un an » ;

2° Le montant : « 7 500 € » est remplacé par le montant : « 15 000 € ».

Exposé sommaire

Si la loi confortant le respect des principes de la République a permis le renforcement du contrôle de l’État sur les lieux de culte, elle n’a pas durci pour autant la peine qu’encourent les personnes qui violent une décision de fermeture d’un lieu de culte. Actuellement, le code de la sécurité intérieure prévoit seulement une peine maximale de 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende pour une telle infraction.
 
La lutte contre la radicalisation islamiste doit également passer par une justice plus sévère qui ne fait montre d’aucune indulgence face à ceux qui osent s’affranchir des règles et des valeurs de la République.
 
C’est la raison pour laquelle cet amendement propose de doubler la peine dont peut faire l’objet toute personne transgressant une mesure de fermeture d’un lieu de culte.