Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de madame la députée Michèle Tabarot

Après l’alinéa 21, insérer l’alinéa suivant :

« Art. 706‑25‑20‑1. – Les personnes condamnées pour des actes de terrorisme d’une particulière gravité, définis aux articles 421‑1 à 421‑6, à l’exception des infractions mentionnées aux articles 421‑2‑5 et 421‑2‑5‑1, font l’objet d’une incarcération spécifique au sein d’établissements pénitentiaires antiterroristes adaptés à leur particulière dangerosité, et sont encadrées par un personnel spécialement formé à cet effet. Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État après avis conjoint du ministre chargé de l’intérieur et du ministre chargé de la justice. »

 

 

Exposé sommaire

Face au danger qu’encoure le personnel pénitentiaire qui encadre les personnes condamnées pour des actes de terrorisme, et considérant que la France est le pays d’Europe qui recense le nombre de détenus terroristes en lien avec l’islam radical (TIS) le plus important avec 525 détenus en janvier 2020, et près de la moitié du nombre total des TIS en Europe, il est temps d’adapter nos établissements pénitentiaires à cette évolution.

Cet amendement vise à réduire le risque que le condamné radicalise ses codétenus et à mieux protéger le personnel pénitentiaire en permettant la création de prisons antiterroristes adaptées à la dangerosité des individus incarcérés.