- Texte visé : Texte n°4196, adopté par la commission, sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France (n°3730)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 1 par la phrase suivante :
« Elle vérifie en outre que les formations d’ingénieurs comportent un module relatif à la réparation et au réemploi des produits, notamment ceux comprenant des éléments électriques ou électroniques ».
Cet amendement vise à intégrer dans les formations d’ingénieurs un module relatif à la réparation et au réemploi des produits, notamment ceux comprenant des éléments électriques ou électroniques.
La lutte contre l'obsolescence programmée passe également par la possibilité pour chacun de pouvoir faire réparer ses objets, son smartphone, son ordinateur.
Seulement, comme l'explique le sociologue Razmig Keucheyan, les réparateurs ont disparu dans notre pays. En 10 ans, la moitié ont fermé boutique. Il est donc urgence de renforcer la formation à la réparation des biens, notamment ceux électriques et électroniques.
De plus, un mouvement est en train de naître : celui des Repair Café, dans les centres-villes, où les réparateurs montrent de l’engouement à partager leur savoir-faire. Ce mouvement, issu de la société, doit être encouragé et développé, structuré.