Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 8 juillet 2021)
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Bruno Studer
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Cécile Delpirou
Photo de madame la députée Sylvie Charrière
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière

L’article 388 du code civil est ainsi modifié :

1° Les deuxième et troisième alinéas sont supprimés ;

2° Au dernier alinéa, après le mot : « partir », sont insérés les mots : « d’examens radiologiques osseux ou ». »

Exposé sommaire

Cet amendement supprime la possibilité de recourir aux examens d’âge osseux.

Qu’elles soient prises isolément ou combinées, aucune méthode médicale de détermination de l’âge osseux n’apporte à l’heure actuelle des informations scientifiques suffisamment fiables et précises pour déterminer l’âge biologique des mineurs évalués. Le caractère éthique de la détermination médicale de l’âge à des fins judiciaires est largement contestable en raison de l’absence de validité scientifique des méthodes utilisées, de l’absence d’enjeu thérapeutique et de l’absence courant de recueil ou le détournement du consentement des jeunes soumis aux tests. Le non-respect du caractère subsidiaire des examens (en dernier recours uniquement), le détournement de leur caractère non suffisant (en plus des autres indices) et le non-respect régulier du principe du bénéfice du doute prévus par la loi doivent encourager le législateur à interdire ces examens.

Cet amendement est travaillé avec UNICEF France.