Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 8 juillet 2021)
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de madame la députée Sylvie Charrière
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre

Après l’alinéa 8, insérer les deux alinéas suivants :

« Tout au long de l’évaluation, la personne mentionnée au I est assistée d’une personne de son choix et d’un interprète figurant sur la liste prévue au second alinéa de l’article L. 141‑3 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

« La personne se déclarant mineure et privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille doit être immédiatement informée de ces droits. »

 

Exposé sommaire

Cet amendement vise à ce que la personne se déclarant mineure et privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille puisse bénéficier d’un avocat, ou d’un bénévole associatif et d’un interprète indépendant lors de son évaluation par les services du département.

Les procédures d’évaluation de la minorité peuvent subir certains dysfonctionnements : retranscriptions d’entretien non conformes à ce que le traducteur a déclaré avoir dit pour traduire la parole de l’enfant, mise sous tension du mineur à qui l’on prête des postures ou des regards attestant ainsi de sa « maturité » (négligeant ainsi le parcours migratoire souvent traumatisant de cet enfant), absence dans le dossier d’entretien de l’évaluation éducative rédigée par l’éducateur qui a encadré le jeune pendant sa mise à l’abri etc.

Il s’agit ici de limiter le plus possible ces dysfonctionnements, de respecter la parole de l’enfant et de créer les conditions d’une évaluation plus objective et plus sereine.