Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer cet article.

 

Exposé sommaire

Les auteurs de cet amendement proposent la suppression de l'article 6 qui autorise la communication aux préfets et à certains services de renseignements des données à caractère personnel issues du fichier relatif au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement (HOPSYWEB).

Le partage de ces informations est, en l’état du droit positif, limité à l’autorité préfectorale du département d’hospitalisation (art. 1-6° du décret n° 2018-383), et à l’interconnexion avec le Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FRSPT), lequel est un fichier national (art. 2-1 du décret n° 2018-383).

Les auteurs de cet amendement soulignent que l'article 6 vise à simplifier l'accès, pour l’autorité préfectorale et les services de renseignement, à des données médicales et personnelles auxquelles elles ont déjà accès au niveau de la préfecture d’hospitalisation.

Les auteurs de cet amendement considèrent que l'extension du nombre de personnes ayant accès à une information médicale qui contrevient au principe du droit au respect à la vie privée et au secret des informations médicales n'apparait pas justifiée. Ils s'opposent à la multiplication des accès à des données particulièrement protégées.

Ils proposent ainsi la suppression de l'article 6.