- Texte visé : Texte n°4335, adopté par la commission, , en nouvelle lecture, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement (n°4301)
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Les auteurs de cet amendement regrettent que l’avis de la CNCTR ne soit pas contraignant envers toute demande émanant du Premier ministre. Ainsi, en cas d’urgence dûment justifiée et si le Premier ministre a ordonné la mise en oeuvre immédiate de la technique ainsi autorisée, il est possible de passer outre ce caractère suspensif.
La CNIL relève que les dispositions projetées permettent formellement au Premier ministre d’autoriser la mise en oeuvre immédiate d’une technique de renseignement après l’avis défavorable de la CNCTR et avant que le Conseil d’Etat ait statué. Elle recommande donc qu’il soit, sauf dans certains cas d’urgence absolue, interdit au Premier ministre d’autoriser la mise en oeuvre d’une technique de renseignement après un avis défavorable de la CNCTR.
Par conséquent, les cosignataires de cet amendement souhaitent supprimer cet article.