- Texte visé : Projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, n° 4387
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
À l'alinéa 5, substituer aux mots :
« dix ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende »
les mots :
« quinze ans de réclusion criminelle ».
Conformément aux recommandations formulées le 30 juin dernier par la mission d'information flash de la commission des Lois sur l’application de l’article 122-1 du code pénal, il convient que l'homicide consécutif à une intoxication volontaire causant une abolition du discernement soit une infraction de rang criminel dès sa première occurrence.
Le présent amendement propose donc d'élever de dix à quinze ans la peine prévue en répression de tels faits. Cette évolution permet de supprimer l'alinéa suivant, prévoyant un système assimilable à une forme de récidive, dans la pertinence n'est pas établie et qui sera heureusement remplacée par l'application du droit commun en la matière – lequel prévoit un doublement de la peine légalement encourue.