- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la gestion de la crise sanitaire (n°4386)., n° 4389-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« IV. - Ces dispositions ne s’appliquent pas à La Réunion. »
Nos personnels soignants étant en première ligne face à la maladie, il apparaît nécessaire de le rendre prioritaire à la vaccination. En effet, il s’agit avant tout de les protéger et de protéger les malades. Cependant, alors que nos établissements de santé en France, et plus particulièrement à La Réunion sont en déficit de personnel, des sanctions financières pour nos soignants qui refuseraient le vaccin, voire leur licenciement, serait une aggravation des conditions de travail de nos soignants et une mise en danger des patients. Dans la mesure du possible, il s’agirait donc plutôt de les orienter vers des patients moins à risques. Il s’agit d’un amendement de repli.