- Texte visé : Texte n°4389, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire (n°4386)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer les alinéas 4 et 5.
La facilité de licenciement ouverte par ce texte parait inutilement autoritaire dans un contexte social délétère. Le caractère définitif du licenciement paraît ici complètement disproportionné et ne saurait être considéré comme une solution en soi.
Il convient de rappeler que l’intention du Gouvernement est d’inciter les Français à se faire vacciner et non pas de faire du chantage à l’emploi.
Concernant le personnel soignant, la menace de licenciement un an après les avoir applaudis aux fenêtres parait assez paradoxale. Dans un système de santé en manque de personnel, une réaffectation dans d’autres services en demande paraît être une alternative plus judicieuse qu’un licenciement définitif avec les conséquences que cela implique.
En effet, l’obligation de prendre conscience que renforcer le système de santé en 2021 n’est pas optionnel. Dans ce contexte sanitaire compliqué, il convient d’alléger la tension sur les personnels de santé, de veiller aux stocks de masques de qualité, au matériel de protection, de subvenir aux besoins des services de soins critiques en termes de personnel et de lits. Il est de notre devoir d’être à l’écoute des professionnels de santé de terrain afin de soutenir comme il se doit notre système dans son ensemble (formation, organisation, prévention, santé environnementale).