- Texte visé : Texte n°4389, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire (n°4386)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Cet amendement de suppression vient à l’encontre de l’ensemble des dispositions de l’article premier.
Le texte présenté n’a plus rien ici d’une forme de logique sanitaire, il est sécuritaire et liberticide.
La temporalité réduite entre le dernier texte voté à l’assemblée pour le pass sanitaire et celui-ci, montre bien d’ailleurs l’agenda politique et non pas sanitaire qui prédomine.
Cet article n’est pas un simple outil destiné à lutter contre une épidémie comme présentée, mais bien un renversement de notre société actuelle vers un régime autoritaire mettant sous cloche nos libertés.
L’extension du pass sanitaire l’illustre en venant donner au gouvernement la possibilité de contrôler nos activités du quotidien. Comme caractérisées de manière large, « activité de loisirs », « trajets de longue distance », » centres commerciaux », seront demain des zones et activités fermées, conditionnées.
Cette problématique va bien au-delà de la stigmatisions déjà regrettable des non-vaccinés instaurés par cet article.
Demain, vaccinés, non vaccinés, verront par leurs activités quotidiennes contrôlées.
C’est bien ici une société du contrôle et de la restriction dont il s’agit, et non d’une société de la solidarité et du soin.
L’argument du caractère temporaire de ces mesures est également discutable.
Depuis le début de la crise sanitaire, l’exécutif et le gouvernement pérennisent et instituent le recours aux mesures d’exception dans notre droit commun. L’article 1 reconduit d’ailleurs jusqu’au 31 décembre 2021, les mesures dites de « gestion de la sortie de crise sanitaire » comme le pass.