- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, n° 4406
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° À la première phrase du II de l’article L. 2123‑20, les mots : « à une fois et demie le » sont remplacés par le mot : « au » ;
2° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 3123‑18, les mots : « à une fois et demie le » sont remplacés par le mot : « au » ;
3° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 4135‑18, les mots : « à une fois et demie le » sont remplacés par le mot : « au » ;
4° À la première phrase de l’avant‑dernier alinéa de l’article L. 5211‑12, les mots : « à une fois et demie le » sont remplacés par le mot : « au ».
Cet amendement vise à modifier le plafond d’indemnité des élus locaux percevant à ce jour une fois et demi le montant de l’indemnité parlementaire, après déduction faite des cotisations sociales obligatoires.
Abaisser le plafond du total de rémunérations et d’indemnités de fonction supérieur au montant de l’indemnité parlementaire permettrait une égalité entre les élus de la République.
Par ailleurs, l’abaissement de ce plafond tend à favoriser le non-cumul des mandats dans les faits puisque les élus locaux brigueront moins de mandats s’ils ne sont pas indemnisés pour toutes les fonctions qu’ils occupent. Le renouvellement de la vie politique locale et la diversité d’acteurs sont des atouts pour nos territoires.