Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière

À l’alinéa 2, supprimer les mots :

« , dans un temps très voisin de l’action, ».

Exposé sommaire

L’article 1er de ce texte prévoit une exclusion de l’irresponsabilité pénale pour la personne dont le discernement était aboli ou qui n’avait plus le contrôle de ses actes au moment de la commission d’un crime ou délit du fait de la consommation volontaire de substances psychoactives dans un temps très voisin de l’action.

Cette exigence de proximité temporelle entre la consommation d’une substance psychoactive et la commission d’un acte délictueux est trop vague et difficile à apprécier.

Elle conduirait à écarter bien trop systématiquement l’application de cette disposition pourtant présentée comme phare dans la réforme portée par le gouvernement.

C’est pourquoi il est proposé à travers cet amendement de supprimer cette condition liée au «temps très voisin de l’action».