Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 22 septembre 2021)
Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de madame la députée Sophie Métadier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de madame la députée Valérie Six
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Après le premier alinéa de l’article 706‑120 du code de procédure pénale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque le juge d’instruction au moment du règlement de son information estime que l’abolition temporaire du discernement de la personne mise en examen résulte au moins partiellement de son fait, il renvoie devant la juridiction de jugement compétente qui statuera, avant l’examen au fond, sur l’application du même article 122‑1 et, le cas échéant, sur la culpabilité. » »

Exposé sommaire

Au sein de projet de loi, le Gouvernement traite d'une éventuelle exception à l'application de l'article 122-1 du code pénal. 

Avec cet amendement, inspiré d'une proposition de loi adoptée au Sénat, il s'agit de prévoir l'hypothèse dans laquelle l'article 122-1 pourrait s'appliquer en prévoyant un renvoi devant la juridiction du fond quand le fait fautif  est, au moins partiellement, la cause de l’abolition du discernement.

Ce seront donc les juges du fond qui seront amenés à décider de l’impact du fait fautif sur le discernement de l’auteur de l’acte au moment des faits. Cette proposition répond au besoin de procès.