Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Naïma Moutchou
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Catherine Osson
Photo de monsieur le député Saïd Ahamada
Photo de monsieur le député Buon Tan
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Yves Blein
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de monsieur le député François Jolivet
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Après l’alinéa 21, insérer l’alinéa suivant :

« 5° bis À titre expérimental et pour une durée de trois ans à compter de la publication de la loi n° du relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, le constat des délits mentionnés à l’article L. 236‑1 du code de la route, la collecte de preuves, la poursuite des véhicules et l’identification des auteurs de rodéos motorisés ; »

Exposé sommaire

L’actuel projet de loi ouvre la possibilité aux services de la police et de la gendarmerie nationales, dans leurs missions de police administrative, de recourir dans certains cas à l’utilisation de caméras installées sur des aéronefs.

Il serait tout aussi pertinent de permettre à nos forces de l’ordre, d’être autorisées à faire usage de ces dispositifs dans le cadre de leurs missions de police judiciaire. Dans le cas des rodéos motorisés, cela permettrait de faciliter et accélérer la collecte de preuves et l’identification des auteurs d’infractions, tout en limitant considérablement les risques liés à la poursuite du véhicule au sol pour les riverains, les forces de l’ordre et les contrevenants à la loi.

Aujourd'hui, dans les faits, la poursuite des auteurs est quasi interdite au regard des risques qu’elle comporte, et les forces de l'ordre ne peuvent pas s’appuyer sur des dispositifs alternatifs tels que les caméras aéroportées. En conséquence, de nombreux délinquants ne sont pas condamnés par manque d’identification et de preuves. C’est dans ce contexte que le rapport d’information sur l’évaluation de l’impact de la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les rodéos motorisés recommande très vivement l’usage des drones pour les missions de police judiciaire à titre expérimental. Une mesure vivement souhaitée par une majorité des élus et des professionnels.