Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 29 octobre 2021)
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de monsieur le député Christophe Leclercq
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de madame la députée Danièle Cazarian
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Souad Zitouni

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire00
Vie étudiante00
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires5 000 0000
Recherche spatiale00
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle05 000 000
Recherche duale (civile et militaire)00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX5 000 0005 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

La maladie de Lyme ou borreliose de Lyme, transmise par les piqures de tiques, touche en moyenne 50 000 personnes en France chaque année. Il s’agit de la maladie vectorielle à tiques la plus répandue en Europe, en particulier dans les régions forestières françaises.

Le dernier plan Lyme, mis en place en 2016, n'a pas permis d'élaborer une prise en charge médicale efficace. Celle-ci demeure aujourd'hui largement perfectible, créant auprès des patients une forme d'errance médicale fortement dommageable pour la cohésion de notre société.

Ainsi que l'a souligné le rapport sur la maladie de Lyme : améliorer la prise en charge des patients, conduit par les Députés Nicole Trisse, Vincent Descoeur et Jeanine Dubié, adopté par la commission des affaires sociales de l'assemblée nationale en 2021, la recherche scientifique demeure disparate, dépourvue de chef de file au sein de l'administration et souffre d'un manque de financement alors que les besoins d'amélioration du parcours de soin sont importants. Le rapport indique que les besoins de financement sont estimés à minima à 5 millions d'euros supplémentaires pour que l'INSERM dispose des moyens suffisants pour lancer des études cliniques.

Aussi, le présent amendement entend flécher 5 millions d'euros de crédits pour financer la recherche scientifique sur cette maladie, afin que l'INSERM dispose de moyens suffisants pour mieux comprendre cette maladie. Aussi, l'amendement oriente 5 millions d'euros vers les crédits de l'action 15 "recherches scientifiques et technologiques en science de la vie et de la santé" au sein du programme 172 "Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires".

En conséquence, l'amendement retire 5 millions d'euros aux crédits de l'action 2 "soutien et diffusion de l'innovation technologique" existant au sein du programme 192 "recherche et et enseignement supérieur en matière économique et industrielle".