Fabrication de la liasse
Retiré
(vendredi 5 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Sylvain Templier
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Philippe Chassaing
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de monsieur le député Dimitri Houbron
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Laurence Gayte

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports013 000 000
Affaires maritimes00
Paysages, eau et biodiversité13 000 0000
Expertise, information géographique et météorologie00
Prévention des risques00
Énergie, climat et après-mines00
Service public de l'énergie00
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables00
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs)00
TOTAUX13 000 00013 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

La France compte, au 1er avril 2021, 102 centres de soins pour faune sauvage, et pour 101 départements, la France ne compte que 41 centres de soins multi-spécifiques (tous les autres centres étant uniquement spécialisées dans un groupe d'espèces précis). Cela signifie que chaque centre multi-spécifiques doit couvrir en moyenne 2,5 département. Enfin, seul 30% de leur budget est issu de fonds publics (subventions et aides), soit moins de 45 000 € par an et par centre. 

Ces centres, qui prennent en charge chaque année près de 100 000 animaux en détresse, sont pourtant essentiels pour la préservation de tous ces animaux.  

Il est important de savoir que les animaux sauvages qui arrivent dans ces centres y arrivent majoritairement pour des causes d'origine anthropique, aggravées par des facteurs de concentration : zones urbanisés, fragmentation et perte d'habitats, ce qui augmentent considérablement les risques de confrontations entre cette faune sauvage et le mode de vie des citoyens. La préservation de notre faune sauvage est donc bien de la responsabilité de tous. 

Enfin, dans ce mouvement grandissant de la prise en compte du concept "One health-Une seule santé", ces centres de soins pour faune sauvage assurent un suivi des maladies connues où émergentes, y compris de zoonoses graves tels que la rage, la tuberculose ou d'autres. Leur survie et leur fonctionnement pérenne est donc bien indispensable. 

Questions chiffres, chaque animal reste en moyenne hospitalisés 60 jours dans les centres et il faudrait a minima 3,30€/animal/jour, soit 200€/animal/60 jours d'hospitalisation. 

Avec ces chiffres, pour fonctionner correctement, les centres de soin doivent trouver 20 millions d'euros par an et ces centres estiment pouvoir collecter par eux mêmes 7 millions d'euros par an. 

Par conséquent, et c'est le sujet de cet amendement, il est nécessaire que l'Etat, qui soutient ouvertement et publiquement la préservation de notre faune sauvage, destine à ces centres de soins pour faune sauvage la somme de 13 millions d'euros dans le PLF 2022. 

A ce titre, et a des fins de permettre le fonctionnement pérenne de ces 102 centres de soins si essentiels pour notre biodiversité, que j'abonde de 13 000 000 euros l'action 07 "Gestion des milieux et biodiversité" du programme 113 " Paysage, eau et biodiversité", somme que j'ai retiré de l'action 45 "Transports combinés" du programme 203 "Infrastructures et services de transports".