- Texte visé : Projet de loi de finances n°4482 pour 2022
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
| (en euros) | ||
| Programmes | + | - |
| Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture | 0 | 500 000 |
| Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation | 500 000 | 0 |
| Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture | 0 | 0 |
| TOTAUX | 500 000 | 500 000 |
| SOLDE | 0 | |
Il existe plusieurs milliers de variétés de pommes, poires, et autres fruits locaux, pourtant notre consommation se limite souvent à une poignée de ces celles-ci. Nombreuses sont celles qui présentent des intérêts gustatifs, culinaires, ou nutritionnels particuliers, mais dont l'absence de nos rayons témoigne de l'effacement progressif de leur production.
Un exemple en Haute-Saône est la - souvent méconnue - poire fauvanelle, dont la texture et l'arôme particuliers se prêtent parfaitement à la réalisation de desserts. Méconnus et donc trop peu demandés, il convient aujourd'hui de prendre les mesures qui permettront d'abord de sauvegarder les production des fruits anciens, méconnus et oubliés, et sur le plus long terme de voire émerger des filières de qualité aussi variées que les patrimoines biologiques de notre territoire.
La protection des végétaux dans leur diversité est gage de sauvegarde de biodiversité et de richesses locales, et pourra s'inscrire entre autre dans les projets d'alimentation territoriaux. Le présent amendement vise à soutenir les professionnels qui s'engagent dans de telles démarches. Pour cela, il propose donc d'abonder de 500 000 euros l'action 01 (Santé, qualité et protection des végétaux) du programme 206, en minorant d'autant l'action 21 (Adaptation des filières à l'évolution des marchés) du programme 149. Il n'entend cependant pas véritablement minorer cette dernière, et appelle le Gouvernement à lever ce gage.