Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°II-3542

Déposé le mercredi 10 novembre 2021
Discuté
Rejeté
(mercredi 10 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer l'alinéa 33.

Exposé sommaire

Actuellement, les constructions de logements locatifs intermédiaires réalisées dans les zones tendues peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’une TVA à 10% et d’une exonération de taxe foncière pendant 20 ans.
L’amendement n°II-3534 déposé par le Gouvernement propose de transformer l’exonération de taxe foncière en crédit d’impôt.
Parallèlement, il propose de modifier la « clause de mixité » prévue par l’article 279-0 bis A du CGI.
Cette « clause de mixité » réserve les aides fiscales (TVA à 10% et exonération de taxe foncière / crédit d’impôt) aux logements locatifs intermédiaires intégrés au sein d'un ensemble immobilier comprenant plus de 25% de logements locatifs sociaux. Le respect de cette condition n’est toutefois pas exigé lorsque les logements sont situés sur le territoire d'une commune comptant déjà plus de 35 % de logements locatifs sociaux ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.
La modification proposée par le Gouvernement consiste à élargir cette dispense aux logements intermédiaires situés dans le territoire d’une commune comptant déjà plus de 25% de logements locatifs sociaux (au lieu de 35%).

Le présent sous-amendement propose de supprimer cette dernière mesure. En effet, compte tenu du niveau de la demande de logements locatifs sociaux…..il ne parait pas pertinent de modifier la règle actuelle, qui permet, même dans les communes ayant déjà plus de 25% de logements sociaux, de répondre à la demande en assurant une mixité……