Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 2 novembre 2021)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie00
Compétitivité0400 000 000
Cohésion00
RSA jeunes(ligne nouvelle)400 000 0000
TOTAUX400 000 000400 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Les longues files d’attentes des jeunes devant l’aide alimentaire ont repris à la rentrée alors que le Gouvernement a supprimé les repas à 1 € pour tous au restaurant universitaire. Les 15‑24 ans sont les plus touchés par le chômage avec un taux de 20,6 % alors que la moyenne nationale est de 8,1 %.

Face à cela, le Gouvernement a choisi d’aider les entreprises plutôt que les jeunes en finançant par exemple l’intégralité du salaire d’un apprenti de moins de 21 ans ou des services civiques. Les jeunes, eux, sont condamnés à la précarité : entre 43 et 53 % du SMIC pour les apprentis à temps plein et moins de 600 € par mois en service civique, faute de trouver un emploi… Les entreprises et services publics ont profité de cet effet d’aubaine pour remplacer des salariés par des jeunes sous-payés.
En mai 2021, l’enquête FAGE-Ipsos révélait que 82 % des jeunes en recherche d’emploi pensent que le Gouvernement n’en a pas fait suffisamment pour les jeunes en difficulté : 62 % d’entre eux ont eu des problèmes pour s’alimenter correctement et 69 % des difficultés pour payer un loyer.

Nous proposons d’ouvrir d’urgence le RSA aux jeunes dès 18 ans afin qu’ils puissent se nourrir, se loger et se soigner. Les jeunes sont des sous-citoyens pour ce Gouvernement : on leur accorde la majorité pénale et électorale… mais on nie leur droit à vivre en dehors de la solidarité familiale. 63 % des français se sont déclarés favorables à cette mesure d’urgence.

Par cet amendement d’appel, nous proposons donc la création, au sein de la mission « « compétitivité » », d’un nouveau programme « « RSA jeunes » », abondé des crédits de l’action 04 « « Mise à niveau numérique de l’État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes » » du programme 363 « « Compétitivité » », à hauteur de de 400 millions d’euros en AE et en CP.