Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 2 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie01
Compétitivité00
Cohésion00
Blocage des prix de l'énergie(ligne nouvelle)10
TOTAUX11
SOLDE0
Exposé sommaire

Les prix de l’énergie – gaz, électricité ou carburants – ont connu des hausses vertigineuses, notamment au cours de l’année 2021. +57 % pour le prix réglementé du gaz depuis janvier 2021 ; une hausse prévue de 12 % pour le prix réglementé de l’électricité en février 2022 ; le prix de l’essence était de 1,65 € en juillet et août 2021, soit un prix supérieur à octobre 2018 (1,63 €), avant le mouvement des Gilets Jaunes. Cette hausse des prix témoigne de l’échec de la libéralisation du marché de l’énergie qui n’a nullement mené à une baisse des prix.

Le « bouclier tarifaire » présenté par le Gouvernement n’est qu’une farce. Il n’agira que sur les hausses enregistrées après octobre : cela revient à entériner les hausses des mois précédents. Et surtout, cette timide limitation de la hausse des prix sera compensée après les élections présidentielles, par des tarifs reglementés plus élevés que prévu ! Plus précisément : l’habituelle baisse des tarifs réglementée après l’hiver, sera moins importante que prévu, pour compenser ce « « bouclier tarifaire » » Au final, cette mesure ne fera donc pas économiser un centime aux gens : le peu qu’ils gagnent sur leur facture avant les présidentielles, ils le perdront après.

Enfin, cela passera par une baisse de la fiscalité, seul moyen d’action publique que le Gouvernement semble connaître. Cela pèsera donc sur le budget de l’État et non sur les fournisseurs d’énergie, qui réalisent pourtant des profits de 13 milliards d’euros rien que pour le 1er semestre 2021.

10 millions de personnes vivent encore en dessous du seuil de pauvreté en France. En 2020, il y avait encore 4,8 millions de passoires thermiques, laissant de nombreux foyers dans des situations de précarité énergétique. La France insoumise propose donc de bloquer le prix de l’énergie (gaz, énergie, carburants), afin que tous les citoyens aient un accès égal à ces biens de première nécessité et puissent vivre dignement. Le blocage des prix de l’énergie est d’ores et déjà possible par un simple décret.

Par cet amendement d’appel, nous proposons donc la création d’un nouveau programme « « blocage des prix de l’énergie » », abondé des crédits de l’action 07 « « infrastructures et mobilités vertes » » du programme 362 « « Écologie » », à hauteur de de 1 euro en AE et en CP, afin d’entamer le financement d’une véritable mesure pour faire face à la flambée des prix.