Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Après l’alinéa 3, insérer les trois alinéas suivants :

« L’exception du secret défense mentionnée au présent II ne s’applique pas en cas de danger grave et imminent pour l’intérêt général.

« Dans ce cas, la divulgation doit être strictement nécessaire et proportionnée par rapport à l’objectif de mettre fin au danger grave et imminent pour l’intérêt général.

« Le signalement ne peut être effectué qu’après la saisine de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement et d’un défaut de retour de sa part dans un délai de trois mois. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à aménager l’exception du secret-défense au régime de l’alerte. 

Nous estimons que ce secret pourrait couvrir des situations dangereuses pour l’intérêt général et que des alertes pourraient contenir des informations qui seraient couvertes par ce secret. Nous pensons donc qu’afin de protéger l’intérêt général cette exception spécifique nécessite des aménagements.

Le Code de la Sécurité Intérieure prévoit déjà la saisine de la Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement en cas d’alerte sur les sujets de secret-défense. Par cet amendement, il s’agit d’aller plus loin, notamment en cas de non retour de la Commission.

Ainsi, nous proposons que le lanceur d’alerte peut lancer si

- il existe un danger imminent et grave pour le public

- la divulgation était strictement nécessaire et proportionnée à l’objectif de mettre fin à un danger grave et imminent pour l’intérêt général 

- la Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement n’a pas répondu ou traité l’alerte dans un délai de 3 mois