Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 10 décembre 2021)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’ordonnance du 21 avril 2021 relative aux modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant pour leur activité aux plateformes et aux conditions d’exercice de cette représentation prévoit la création d’une nouvelle Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) et le principe de son financement par les opérateurs de plateforme.

L’article 32 met en œuvre cette disposition en créant une taxe sur les exploitants de plateformes.

L’objet du présent amendement est de supprimer l’article 32, en se fondant sur une triple contestation :

- contestation de la mise en œuvre de modalités propres à un dialogue social spécifique entre les plateformes et les travailleurs qui y ont recours : si l’on ne peut que souscrire à l’objectif de combattre la précarité que subissent les travailleurs des plateformes, les dispositions de l’ordonnance, par les droits qu’elles prévoient, tendent à assimiler les travailleurs de plateformes à des salariés, sans pour autant les requalifier en tant que tels ;

- contestation d’une démarche allant dans le sens de la création d’un 3e statut que le Sénat, le Conseil national du numérique et le Conseil économique, social et environnemental avaient écarté ;

- contestation de la création de l’ARPE et de son financement : la priorité n’est pas de financer un dialogue social par les plateformes numériques, mais que ces acteurs économiques puissants que sont les plateformes contribuent au financement de la protection sociale des travailleurs avec lesquels elles sont en relation, alors même que ces plateformes réalisent des chiffres d’affaires importants et que des entreprises du secteur de la proximité, fournissant un service comparable, sont elles-mêmes assujetties à un niveau de cotisations sociales plus élevé que les plateformes.