Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport évaluant l'intérêt de l’extension du coefficient « coût de la vie » pour les personnels soignants des régions frontalières de la Suisse.

 
 

Exposé sommaire

La crise sanitaire a mis en exergue la souffrance de nombreux soignants de nos hôpitaux. Les territoires frontaliers sont d’autant plus touchés car la situation est très tendue en matière de démographie médicale dans ces territoires. La proximité avec les pays étrangers comme la Suisse ainsi qu’une rémunération et des conditions de travail jugées plus attractives attirent de nombreux soignants dans les établissements de santé étrangers et par conséquent fragilisent nos établissements français. Des lits d’hôpitaux ferment, les EHPAD peinent à recruter du personnel et ce sont nos populations qui voient leur accès aux soins très sérieusement perturbés.

Afin de répondre à ces difficultés, il est proposé de réfléchir l’extension du coefficient « coût de la vie » aux régions frontalières de la Suisse comme cela a été fait en Île de France.

Cette prime a vocation à augmenter le traitement des infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers et permettrait de compenser le coût de la vie en zone transfrontalière et d’éviter le départ de nos soignants.